El Siglo Futuro - La France s'apprête à subir une vague de chaleur exceptionnelle

Madrid -
La France s'apprête à subir une vague de chaleur exceptionnelle
La France s'apprête à subir une vague de chaleur exceptionnelle / Photo: © AFP/Archives

La France s'apprête à subir une vague de chaleur exceptionnelle

La France va affronter cette semaine une nouvelle vague de chaleur particulièrement précoce, nouvel avant-goût d'une planète qui se réchauffe, dans un contexte de sécheresse exceptionnelle des sols qui fait craindre pertes de récoltes et incendies.

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Une dépression localisée entre les Açores et Madère ramène progressivement sur l'Europe occidentale de l'air très chaud en provenance du Maghreb. La péninsule ibérique est déjà touchée, avec des températures de plus de 40°C attendues notamment en Espagne.

Cet air chaud va arriver en France mardi par le Sud-Ouest où les températures pourraient atteindre 35-36°C, avant de se diffuser sur toute la moitié sud mercredi, puis vers le Nord.

Pour la moitié sud, "le gros pic de chaleur sera jeudi, vendredi et samedi, avec 35 à 38°C", voire 40°C localement, a précisé lundi à l'AFP Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo-France.

Si cet épisode pourrait être plus court dans la moitié nord, le mercure va malgré aussi grimper, autour de 35°C vendredi à Rennes (ouest) ou à Paris. Et il fera chaud partout samedi, avec des températures généralement entre 34 et 38°C.

Le pays a déjà connu des températures exceptionnelles lors de mois de juin. Ainsi, le record absolu pour la France métropolitaine date de juin 2019, avec 46°C à Vérargues (sud-est), mais c'était à la toute fin du mois (28 juin).

Cette vague de chaleur serait "a priori, à l'échelle nationale, la plus précoce depuis le début des mesures", a indiqué le prévisionniste à l'AFP. La précédente date de 2017, du 18 au 22 juin.

Les vagues de chaleur et canicules sont les signes les plus clairs du réchauffement climatique provoqué par les activités humaines.

"Nous vivons un avant-goût de notre futur climatique", a résumé sur Twitter le climatologue Christophe Cassou.

P.Rodríguez--ESF