El Siglo Futuro - Malaisie: saisie de 18 millions de dollars de défenses, cornes et écailles d'animaux sauvages

Madrid -
Malaisie: saisie de 18 millions de dollars de défenses, cornes et écailles d'animaux sauvages
Malaisie: saisie de 18 millions de dollars de défenses, cornes et écailles d'animaux sauvages / Photo: © AFP

Malaisie: saisie de 18 millions de dollars de défenses, cornes et écailles d'animaux sauvages

Les douanes malaisiennes ont annoncé lundi avoir saisi des parties d'animaux menacés, dont des défenses d'éléphant, des cornes de rhinocéros et des écailles de pangolin d'une valeur totale de 18 millions d'euros.

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La cargaison illégale, dissimulée dans un conteneur avec du bois, a été découverte le 10 juillet à Port Klang, sur la côte occidentale de la Malaisie. Il n'y a pas eu d'arrestation lors de la saisie.

La cargaison comprenait 6.000 kg de défenses d'éléphant, la plus grosse saisie d'ivoire d'éléphant réalisée en Malaisie, a déclaré le chef du département des douanes Zazuli Johan.

Elle comprenait aussi 29 kg de cornes de rhinocéros, une marchandise illégale également très convoitée, 100 kg d'écailles de pangolin, et 300 kg de crânes d'animaux et autres ossements, a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.

La valeur de la saisie est estimée à 80 millions de ringgit (18 million de dollars), a-t-il précisé. L'Afrique est la provenance supposée de la cargaison, a-t-il ajouté sans fournir d'autres précisions.

La Malaisie n'était pas la destination finale de la cargaison, a-t-il indiqué, sans préciser cette dernière.

La Malaisie est un pays de transit pour la contrebande de parties d'animaux sauvages. Les défenses d'éléphant et les écailles de pangolin sont particulièrement recherchées dans des pays où elles sont utilisées par la médecine traditionnelle, comme la Chine et le Vietnam.

Kanitha Krishnasamy, directrice pour l'Asie du sud-est de l'organisation de suivi de la faune sauvage Traffic a estimé que cette saisie en une seule fois de parties de différentes espèces menacées confirmait "le soupçon que les criminels continuent à utiliser les ports malaisiens" pour le trafic de contrebande.

C.M.Diaz--ESF