Eric Zemmour ne reviendra pas sur CNews et le Figaro, selon son entourage
Candidat défait à la présidentielle et aux législatives, Eric Zemmour ne retravaillera pas comme éditorialiste pour CNews ou le Figaro, a indiqué son entourage lundi à l'AFP, confirmant des propos de la journaliste Christine Kelly.
"Éric Zemmour souhaite continuer le combat politique au sein de son parti Reconquête dont il est président", a déclaré à l'AFP son entourage, précisant qu'un retour chez ses anciens employeurs n'était "pas dans ses projets".
Invitée du "Buzz TV", une émission en ligne du Figaro, la présentatrice de l'émission de CNews "Face à l'info", Christine Kelly, a la première réfuté un éventuel retour à l'antenne de son ancien chroniqueur vedette.
"Il avait toujours dit qu'il passerait à autre chose", a-t-elle expliqué, répondant à la question d'un internaute. "Cela fait neuf mois qu'il a quitté l'antenne avec nous, six mois qu'il est candidat, maintenant il est passé à autre chose", a-t-elle ajouté.
"Là, il commence seulement sa vie en tant qu'homme politique (...) tout peut arriver mais ce n'est pas prévu", a-t-elle ajouté.
Locomotive des audiences de CNews depuis 2019, le polémiste d'extrême droite a été écarté de l'émission "Face à l'info" en septembre 2021 en raison du décompte de son temps de parole alors imposé par le CSA, qui l'a considéré comme une personnalité politique avant l'officialisation de sa candidature à la présidentielle, fin novembre.
En septembre, l'ancien journaliste avait annoncé l'arrêt de ses chroniques pour le Figaro et le Figaro Magazine le temps de la promotion de son livre, "La France n'a pas dit son dernier mot".
Très médiatisé, le candidat identitaire de 63 ans a terminé la course à la présidentielle avec 7,07% des voix dès le premier tour, comme pour les législatives, où il a été éliminé dimanche dans la 4e circonscription du Var avec 23,19% des voix, à 1,5 point du candidat RN.
Le polémiste a été plusieurs fois condamné pour provocation à la haine, notamment pour ses propos sur les mineurs isolés, qualifiés sur CNews de "voleurs", "assassins", "violeurs" qui ont également valu une amende de 200.000 euros infligée à la chaîne par le CSA.
S.Delgado--ESF