La Bourse de Paris à l'équilibre (-0,09%), dans l'attente d'indicateurs
La Bourse de Paris était à l'équilibre (-0,09%) dans les premiers échanges lundi, dans l'attente de la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de relever ses taux directeurs au début d'une deuxième semaine rythmée par les résultats d'entreprises.
L'indice vedette CAC 40 perdait 5,46 points à 6.211,02 points vers 10H30. La semaine passée, la place parisienne avait gagné 3%, en hausse pour la troisième semaine d'affilée.
Les investisseurs scrutent l'annonce, attendue mercredi, de la Fed qui doit relever ses taux directeurs de 75 points de base. L'institution espère pouvoir faire ralentir l'inflation sans provoquer de récession. Trouver le bon équilibre s'apparentera à un exercice de haute voltige.
La conjoncture demeure incertaine en Europe. L'activité économique en zone euro s'est contractée en juillet dans le secteur privé, en repli pour la première fois depuis février 2021, sous l'effet d'une inflation toujours élevée, selon l'indice PMI composite publié vendredi par S&P Global.
La veille, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux d'intérêts pour la première fois depuis onze ans, de 50 points de base. La mesure semble ne profiter que faiblement à l'euro qui peine à remonter la pente face au dollar.
Vers 10H30 il stagnait (-0,05%) à 1,0208 dollar.
Pour contrer les prix toujours élevés du carburant, le ministre de l'Economie français Bruno Le Maire s'est dit favorable samedi à augmenter de 18 à 30 centimes la remise sur le litre des carburants. La veille, le géant pétrolier TotalEnergies avait promis une remise à la pompe de 20 centimes par litre entre septembre et novembre (puis 10 centimes jusqu'à la fin de l'année).
Du côté des indicateurs, le moral des entrepreneurs allemands a reculé sensiblement en juillet pour retomber à son niveau d'il y a deux ans sur fond d'incertitudes concernant l'approvisionnement en gaz dans les mois à venir, selon le baromètre IFO publié lundi.
Mise en orbite pour Eutelsat et OneWeb?
L'opérateur français de satellites a confirmé lundi avoir engagé des discussions en vue d'un "éventuel rapprochement" avec le britannique OneWeb et sa constellation destinée à fournir de l'internet à haut débit, concurrençant notamment le Starlink de l'américain SpaceX.
Les actionnaires des deux groupes devraient chacun détenir à terme la moitié de la future entité.
Vers 10H30, le cours de l'action chutait de 17,79% à 8,62 euros la part.
P.Rodríguez--ESF