El Siglo Futuro - Première assemblée générale d'Orpea depuis le scandale sur ses dysfonctionnements

Madrid -
Première assemblée générale d'Orpea depuis le scandale sur ses dysfonctionnements
Première assemblée générale d'Orpea depuis le scandale sur ses dysfonctionnements / Photo: © AFP/Archives

Première assemblée générale d'Orpea depuis le scandale sur ses dysfonctionnements

Secoué depuis janvier par un scandale visant ses pratiques, Orpea tient jeudi matin son assemblée générale, au cours de laquelle les actionnaires se prononceront sur le renouvellement du conseil d'administration.

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Les actionnaires d'Orpea se réuniront à Paris pour la première fois depuis la publication du livre-choc "Les Fossoyeurs" qui a sérieusement écorné le modèle, les pratiques et l'image d'un groupe présent dans 23 pays et qui gère plus de 350 établissements pour personnes âgées dépendantes en France.

Orpea entend tourner la page de cette crise au travers de cette AG qui programme un grand changement de gouvernance au milieu d'une quarantaine de résolutions.

Les actionnaires voteront les nominations de cinq nouveaux administrateurs, dont celles de Laurent Guillot, le nouveau directeur général d'Orpea, et de Guillaume Pepy, l'ancien PDG de la SNCF, qui prendra la présidence du conseil d'administration, s'il est élu.

Les trois autres administrateurs proposés sont Isabelle Calvez, directrice des ressources humaines du Groupe Veolia, John Glen, président du conseil d'administration de Bic jusqu'en mai, et David Hale, directeur général de Guerbet.

Les actionnaires se prononceront également sur la rémunération des dirigeants du groupe.

Le conseil d'administration a recommandé de voter contre la rémunération variable de l'ancien directeur général Yves Le Masne, qui s'élèverait à 563.666 euros au titre de l'année 2021. Il avait été limogé fin janvier après les révélations des "Fossoyeurs".

Depuis, la justice a ouvert une enquête: Orpea est soupçonné de maltraitance institutionnelle et d'infractions financières.

Le conseil d'administration a proposé par ailleurs d'accorder une rémunération exceptionnelle sous forme d'actions à Philippe Charrier, président du conseil d'administration, qui a aussi assuré la direction générale du groupe après le scandale, afin de "récompenser" sa "mobilisation exceptionnelle".

C.Ferreira--ESF