El Siglo Futuro - A Chicago, Hillary Clinton appelle à enfin briser le plafond de verre avec Kamala Harris

Madrid -
A Chicago, Hillary Clinton appelle à enfin briser le plafond de verre avec Kamala Harris
A Chicago, Hillary Clinton appelle à enfin briser le plafond de verre avec Kamala Harris / Photo: © AFP

A Chicago, Hillary Clinton appelle à enfin briser le plafond de verre avec Kamala Harris

L'ancienne candidate à la Maison Blanche Hillary Clinton a offert lundi l'un des premiers moments forts de la convention démocrate en appelant son parti à enfin briser le plafond de verre et faire élire la première femme présidente de l'histoire des Etats-Unis.

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"Il se passe quelque chose en Amérique. Cela se sent. Une chose pour laquelle nous avons travaillé et dont nous avons rêvé depuis longtemps", a assuré l'ancienne secrétaire d'Etat américaine et ex-Première dame, au premier jour de la grand-messe démocrate qui se tient cette semaine à Chicago.

La septuagénaire, qui a échoué il y a huit ans à se faire élire face à Donald Trump, a appelé les Américains à concrétiser son rêve et à briser en novembre "le plus haut, le plus difficile des plafonds de verre" en votant pour Kamala Harris.

La vice-présidente surfe sur une vague d'enthousiasme depuis son entrée éclair en campagne après le retrait de Joe Biden il y a un mois.

Mais Hillary Clinton a mis en garde ses pairs: "Ne vous laissez-pas distraire et ne vous reposez pas sur vos lauriers (...) Pendant les 78 prochains jours, nous devons travailler plus dur que jamais".

 

Mme Clinton n'a pas mâché ses mots à l'égard du milliardaire républicain, qui se présente pour la troisième fois.

"C'est la première personne à se présenter à l'élection présidentielle en étant condamné pour 34 délits", a-t-elle lancé, en référence à sa condamnation au pénal à New York, une première pour un ancien président américain.

Une pique appréciée par la foule, qui a clamé "Enfermez-le!", un clin d'oeil au slogan "Enfermez-là" qui était scandé par les républicains, qui souhaitaient envoyer la démocrate en prison, en 2016.

"Il n'est pas surprenant qu'il mente sur le bilan de Kamala, qu'il se moque de son nom et de son rire", a-t-elle poursuivi, avant de lancer dans un sourire entendu sur le passif du candidat en matière de moqueries: "cela me rappelle quelque chose...".

Et de quitter la scène sur la même chanson qui accompagnait ses meetings de campagne huit ans plus tôt: "Fight song", la "chanson de la lutte".

M.E. De La Fuente--ESF