Budget: les débats reprendront le 5 novembre à l'Assemblée, annonce Laurent Saint-Martin
Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a annoncé dimanche sur Radio J que les débats sur le projet de budget 2025 reprendront à partir du 5 novembre à l'Assemblée nationale.
"On continuera là où on s'est arrêté hier à partir du 5 novembre", a indiqué le ministre, alors que les députés ont interrompu samedi soir leurs débats sans être allés au bout de l'examen du projet de loi, après six jours d'échanges houleux sur la partie recettes du budget 2025.
La semaine prochaine, les députés seront mobilisés sur le budget de la Sécu.
Si le ministre a appelé à "mettre un peu de rationalité dans les débats", il a assuré que le gouvernement voulait "que les débats aient lieu pour respecter le Parlement": "On va voir quel sera le vote de l'Assemblée nationale. On verra comment le Sénat en débat également", a-t-il indiqué en réponse à une question sur l'utilisation du 49.3.
"Il y aura une commission mixte paritaire issue du Sénat (...) nous verrons bien ce qu'elle décide et quelle est la nature du texte", a-t-il poursuivi.
"Si le texte respecte deux choses: 60 milliards d'euros d'efforts budgétaires pour redresser les comptes et au moins deux tiers par la baisse de la dépense publique, alors je ne vois pas pourquoi nous ne ferions pas confiance au Parlement ", selon lui.
"Si le Parlement ne veut pas rester sur cette règle du jeu que nous avons fixée, alors le gouvernement prendra ses responsabilités", a-t-il ajouté.
Sur X, le président LFI de la commission des Finances Eric Coquerel a estimé que "le budget qui sera soumis au vote début novembre reste +NFP compatible+".
"Nous avons proposé ou soutenu des amendements qui rapportent 35 milliards en recette" et "reste à venir, et qui avaient été adoptées en commission, la taxe sur la délocalisation des profits des multinationales, sur les super profits, sur les transactions financières soit entre 26 et 43 milliards de recettes à ajouter en plus", a-t-il indiqué sur le réseau social.
"À noter que l’ensemble de ces mesures ne pèsent que sur nos concitoyens les plus riches et les très grandes entreprises", a-t-il salué.
X.Cabello--ESF