El Siglo Futuro - L1: après le caillassage, retour au jeu pour Lyon en quête de victoire

Madrid -
L1: après le caillassage, retour au jeu pour Lyon en quête de victoire
L1: après le caillassage, retour au jeu pour Lyon en quête de victoire / Photo: © AFP

L1: après le caillassage, retour au jeu pour Lyon en quête de victoire

"On a hâte de jouer au football et de gagner un match": le gardien de Lyon, Anthony Lopes, veut croire à un élan de solidarité après le caillassage du bus de l'OL à Marseille pour le match dimanche (13h00) contre Metz pour la 11e journée de Ligue 1.

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Ce serait la première victoire de la saison pour les Rhodaniens, derniers à six points du barragiste Metz avec un match en moins, celui à disputer contre l'OM dans un lieu restant à déterminer, le 6 décembre.

En attendant, la saison de l'OL ressemble autant à un chemin de croix qu'à un feuilleton aux multiples rebondissements.

Il y a eu les mesures de restrictions de la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) pour le recrutement, cet été, le limogeage de Laurent Blanc, remplacé par Fabio Grosso, les psychodrames autour du statut de remplaçant de Rayan Cherki (0 but, 0 passe), la chasse à une taupe du vestiaire, les départs annoncés de Vincent Ponsot, directeur du football vers l'OL féminin, et celui du président exécutif Santiago Cucci.

Et maintenant l'agression du bus des joueurs à Marseille, le 29 octobre et les graves blessures au visage de Grosso. Sans oublier les attaques sur le convoi des 600 supporters qui se rendaient au stade Vélodrome.

- De la désunion à l'union sacrée -

Ces deux dernières semaines, Fabio Grosso a été au coeur de l'actualité au delà du fait qu'il n'a gagné aucun de ses quatre premiers matches sur le banc lyonnais.

Jérôme Rothen avait même affirmé, le 23 octobre au micro de RMC dont il est consultant : "Il n'y a quasiment plus un joueur qui peut le voir. Il y a des joueurs expérimentés et très expérimentés qui m'ont même dit qu'il était peut-être parmi les entraîneurs les plus nuls qu'ils aient pu avoir. Il s'est mis tout le monde à dos".

"Le vestiaire, c'est là où on construit son futur. C'est déjà difficile de construire et si en plus on se met en danger tout seul, ce n'est pas bon", avait pesté Grosso à la recherche du ou des bavards, persuadé que son équipe "(avait) les qualités pour livrer un match costaud à Marseille, inverser la tendance, prendre des points et retrouver la confiance".

Et aussi ressentir le déclic tant attendu, que le club espère désormais avoir contre Metz, en surfant sur les événements survenus à Marseille.

"Cela a resserré les liens. J'ai vu des personnes très marquées mais très solidaires, toutes derrière le coach. J'ai senti un groupe qui a envie de remonter la pente et de se servir de ce qu'il s'est passé dimanche pour en faire du positif sur le sportif", confie Anthony Lopes.

- Solidarité et soutien populaire -

"Dimanche, on a parlé quand on pensait encore que nous pourrions disputer le match même si je n'avais pas toute la lucidité. J'ai essayé de parler aux joueurs chez qui j'ai senti un grand courage, une grande cohésion et un super état d'esprit pour montrer que l'on a des qualités, un bel état d'esprit", rapporte Grosso.

"On doit garder cela et on doit le montrer pour ce match qui arrive à la maison. On doit avoir la force pour retrouver cette solidarité sur le terrain. Nous avons très envie de prendre des points pour remonter au classement", insiste-t-il.

Et l'OL pourra aussi compter sur le soutien de 40.000 spectateurs attendus pour ce match du bas de tableau, un dimanche à 13H00.

"J'espère que ce sera un déclic. Il n'y a que dimanche que nous le saurons. Nous sommes dans une position plus que compliquée et nous avons l'obligation de gagner. Plein de choses me donnent envie de croire que tout le monde a pris conscience de la situation", espère encore Lopes.

A.Fernández--ESF