El Siglo Futuro - MotGP/Valence: Bagnaia s'impose en patron et décroche son deuxième titre mondial

Madrid -
MotGP/Valence: Bagnaia s'impose en patron et décroche son deuxième titre mondial
MotGP/Valence: Bagnaia s'impose en patron et décroche son deuxième titre mondial / Photo: © AFP

MotGP/Valence: Bagnaia s'impose en patron et décroche son deuxième titre mondial

Francesco Bagnaia en costaud ! L'Italien a fait coup double dimanche au guidon de sa Ducati en remportant le Grand Prix de Valence, dernière manche de la saison de MotoGP, et en s'adjugeant son deuxième titre mondial consécutif.

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Le Turinois de 26 ans, assuré d'être sacré dès le sixième tour après la chute de son adversaire espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac), a fêté sa deuxième couronne planétaire de la plus belle des manières, en décrochant sa septième victoire de la saison en GP, la 18e de sa carrière.

Le Transalpin a réalisé une prestation admirable pour résister d'abord aux assauts de Martin, qui l'a même touché au 3e tour, puis à la pression du Français Johann Zarco (Ducati-Pramac) et surtout de son compatriote Fabio Di Giannantonio (Ducati-Gresini) dans les derniers instants.

Imperturbable ce week-end malgré les intimidations de Martin vendredi lors des essais qualificatifs, Bagnaia a, comme toujours, répondu sur la piste. Deuxième des qualifications, il a pris la cinquième place du sprint remporté samedi par Martin et vu l'Espagnol réduire l'écart de 21 à 14 points avant le Grand Prix dominical.

Mais il n'a pas craqué alors que les plus de 93.000 supporters espagnols présents dimanche dans les gradins du circuit Ricardo-Tormo n'attendaient que ça !

- Martin à la faute -

Parti en pole position après une pénalité de trois places infligée par les commissaires à l'Espagnol Maverick Vinales pour ne pas avoir respecté un drapeau noir frappé d'un rond orange (retour immédiat au garage) lors du warm-up matinal, l'Italien a jailli dès l'extinction des feux et n'a laissé aucune chance à ses adversaires de le déloger de la première place.

Même si Martin était remonté du sixième au deuxième rang avant le premier virage, le Transalpin a fait sa course sans se soucier du Madrilène qui le marquait à la culotte.

Ce dernier est rapidement parti à la faute: au début du troisième tour, en bout de la première ligne droite, Martin a été piégé par l'aspiration de Bagnaia, l'a touché légèrement et n'a pas pu freiner.

Il est alors sorti très large et a perdu plus de deux secondes, reculant au huitième rang. Et trois tours plus tard, le couperet est tombé: alors qu'il était à la lutte avec son compatriote Marc Marquez pour s'emparer de la sixième position, les deux concurrents se sont touchés et le sextuple champion du monde, qui disputait sa dernière course avec Honda, a chuté lourdement tandis que Martin a filé tout droit dans les graviers avant de tomber à son tour.

L'Espagnol a rapidement pris la direction du paddock en scooter et à son arrivée dans le garage Pramac, il a fondu en larmes avant d'être consolé par toute son équipe et même Carmelo Ezpeleta, le patron espagnol de la Dorna, organisateur du championnat MotoGP.

- Bagnaia en patron -

Pendant ce temps, Bagnaia a poursuivi tranquillement sa moisson de victoires. Dépassé à la mi-course par les deux KTM de l'Australien Jack Miller et du Sud-Africain Brad Binder, le Turinois n'a pas paniqué et a attendu son heure pour reprendre les commandes quand les motos autrichiennes ont commencé à donner des signes de faiblesse et s'imposer une nouvelle fois en patron.

Fair-play, Martin est allé dès la fin de la course féliciter chaleureusement Bagnaia, qui avait déjà enfilé un t-shirt célébrant son deuxième sacre, comme toute l'équipe officielle Ducati.

L'Italien a ensuite chanté son hymne national sur le podium, repris en coeur par toute son écurie, avant que, tradition oblige, un feu d'artifice tiré sur le circuit valencien ne vienne marquer la fin de la saison,.

Pour sa dernière course au guidon d'une Ducati-Pramac avant de rejoindre l'équipe Honda-LCR, Johann Zarco a décroché son sixième podium de la saison, le 21e de sa carrière, en terminant troisième derrière Bagnaia et Di Giannantonio. Longtemps deuxième, il n'a jamais pu attaquer le double champion du monde et n'a pas résisté au retour du pilote Ducati-Gresini, revenu comme une fusée dans les derniers tours et qui a failli l'emporter.

L'autre Français, Fabio Quartararo (Yamaha), fiévreux d'après son entourage, a terminé à une anonyme 11e place dimanche et achève la saison au 10e rang dans la hiérarchie, lui qui avait été deuxième en 2022 et champion du monde en 2021.

X.Cabello--ESF