El Siglo Futuro - Ligue 1: Paris se sauve de justesse contre Rennes

Madrid -
Ligue 1: Paris se sauve de justesse contre Rennes
Ligue 1: Paris se sauve de justesse contre Rennes / Photo: © AFP

Ligue 1: Paris se sauve de justesse contre Rennes

A 10 jours de la Ligue des champions, le Paris SG a failli concéder sa deuxième défaite de la saison en Ligue 1 dimanche contre Rennes mais a égalisé en toute fin de match (1-1), privant les Bretons d'une septième victoire consécutive en championnat.

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Avec 54 points, le PSG conserve une large avance sur le deuxième Brest (43 points), mais se serait bien passé d'un match si compliqué alors que se profile l'échéance cruciale du match retour contre la Real Sociedad à San Sebastian le 5 mars.

Et pour les Bretons, la déception de voir la victoire s'envoler in extremis est grande. Avec 35 points, ils restent derrière Lens à la 7e place.

Paris savait qu'il devait se méfier de cette équipe de Rennes qui était irrésistible dans l'Hexagone depuis plusieurs semaines et s'est même offert un succès de prestige contre l'AC Milan jeudi en Ligue Europa (3-2).

Pourtant, l'entraîneur des Bretons Julien Stéphan n'avait pas aligné son onze type, laissant notamment sur le banc l'attaquant Martin Terrier et le milieu Benjamin Bourigeaud, auteur d'un triplé jeudi soir contre l'AC Milan.

Et de son côté, le coach parisien Luis Enrique n'était pas loin d'aligner l'équipe de Ligue des champions, moins Warren Zaïre-Emery, entré en jeu, et Marquinhos, blessé.

En première mi-temps, les Parisiens ont dominé sans être dangereux, si ce n'est une frappe de Vitinha qui visait le petit filet droit de Steve Mandanda. L'ancien Marseillais s'est bien couché pour dévier du bout du gant (20e).

Un Hakimi trop altruiste qui rate la dernière passe dans la surface dès l'entame du match et un tir de Kylian Mbappé contré (19e) étaient les autres maigres alertes dans la défense rennaise, plutôt bien en place.

Les Rennais sont longtemps restés cantonnés dans leur camp mais c'est bien eux qui ont trouvé la faille sur un exploit individuel d'Amine Gouiri, lancé dans l'axe. L'ancien Lyonnais a réalisé un grand pont sur Danilo avant de conclure dans la lucarne d'un extérieur du pied.

Le Rennais s'est même amusé à répéter deux fois un grand pont dans les minutes suivantes, et aurait même pu doubler la mise s'il n'avait pas été trop gourmand (36e).

- Mbappé remplacé -

Pour renverser la vapeur, Luis Enrique a tenu à adresser un message à ses joueurs, d'abord en sortant Lee Kang-In, inoffensif, par Marco Asensio, puis en sortant Kylian Mbappé, Bradley Barcola puis Ousmane Dembélé à l'heure de jeu.

Événement rare que le remplacement en cours de jeu de la superstar. Hasard ou pas, depuis l'annonce de son départ du club l'été prochain à ses dirigeants, Luis Enrique l'a fait débuter sur le banc contre Nantes puis remplacé contre Rennes...

Malgré ces changements, la seconde mi-temps a consacré l'impuissance parisienne du jour. Seul Danilo s'est trouvé en position d'égaliser de la tête sur corner, mais a raté le cadre (76e).

Et en guise de changement, Julien Stéphan avait de nouveaux arguments à opposer aux Parisiens en faisant rentrer Terrier et Bourigeaud.

C'est d'ailleurs ce dernier qui aurait pu tuer le match, mais sa reprise à bout portant sur un centre venu de la gauche (69e) a manqué la cible de manière surprenante.

Pour Paris, la rentrée très acclamée par le Parc des Princes du revenant Nuno Mendes, après neuf mois de blessure, et surtout de Gonçalo Ramos, a été décisive.

L'avant-centre a cru obtenir un pénalty après une erreur de concentration de Guéla Doué mais après vérification sur un écran, l'arbitre Bastien Dechepy est revenu sur la pelouse avec une annulation de la sanction et un carton jaune pour simulation attribué à l'attaquant portugais.

Quelques minutes plus tard, Ramos a crocheté pour effacer Mandanda et s'est effondré mais l'arbitre a provoqué la bronca du stade en désignant le poteau de corner - avant de changer sa décision encore via l'arbitrage vidéo.

Après quelques moments de tension entre les deux équipes, Gonçalo Ramos n'a pas tremblé pour expédier sa frappe en lucarne.

M.F.Ortiz--ESF